Neverneverland

Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?

Vendredi 30 mars 2012 à 16:36

 
Ca fait des siècles, Lecteur, j'en ai bien conscience. Pourquoi, me diras-tu ? Je n'en sais trop rien. Mais j'ai envie de partager ma superbe journée au Bel'Zik Festival avec toi. 
C'est parti, donc ! 

Alors que nous sommes célèbres pour nos retards, ma meilleure amie et moi sommes pourtant arrivées en avance à l'ouverture du festival, doucement euphoriques, il faut l'avouer. Et là, première heureuse surprise : le groupe belge Vegas nous fait découvrir son son rock-pop électro. Ca bouge. Même quand on ne connaît pas, on ne peut s'empêcher de bouger la tête en rythme. 
Coup de coeur pour L. et moi, indéniablement. Si bien que quand Alix, le chanteur, annonce que leur cd est en vente à l'entrée, on n'hésite pas deux secondes. Dans nos mains, le "An hour with" qui nous promet monts et merveilles. 


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Ils sont bientôt remplacés par Malibu Stacy (référence à la poupée des Simpsons, si vous êtes des amateurs), groupe belge, toujours, pour qui je me damnerais volontiers. Moi, je suis venue pour eux. 
David, le chanteur, apparaît et je n'existe plus. Je suis sous son charme depuis.. Toujours, je dirais. Ils nous offrent une heure de bonheur en intraveineuse, et il va sans dire que je suis sur mon nuage. Ma meilleure amie se moque doucement de moi. Rira bien qui rira la dernière, quand Charlie Winston aura fait son apparition, tiens. 


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David, le futur homme de ma vie. 


Arrivent les Brigitte. Enfin un peu de féminité ! Bien que jusque là, je ne me suis certainement pas plainte de toute cette testostérone, au contraire. Je ne les connais pas bien, je suis curieuse. Je me rappelle les avoir découvertes à travers un article de Camille. Elles me séduisent, littéralement. Je ne peux simplement pas quitter des yeux Aurélie Saada (la blonde), tellement belle et sensuelle, qu'elle en éclipse un rien sa compagne. En tout cas, je peux désormais donner mon avis sur ces jeunes femmes.. En concert, elles déchirent ! 

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Et voilà le moment que L. attend depuis le début de la journée (Non, je mens. Elle attend ça depuis des jours..) : Charlie Winston. Il arrive, dans son pantalon à carreaux, et la foule hurle, évidemment. Moi comprise. Difficile de ne pas être sous le charme du chanteur britannique, qui s'exprime dans un français adorable, teinté d'accent. 
Honnêtement, c'est un showman. Ce garçon nous avait caché ses talents d'acteur. Arrive "In Your Hands", et quoi de plus naturel qu'un petit bain de foule. Et là, c'est la folie. Mon coeur s'arrête de battre quand il débarque face à moi et qu'il me sourit. Ca dure deux secondes, mais je m'en fous. Charlie Winston a non seulement posé les yeux sur moi, mais il m'a sourit. Dans un élan d'audace (Mon cerveau ne contrôle plus rien), je touche son bras. Et j'avoue, alors que j'écris ceci, je trouve ça ridicule. Mais sur le moment, je me suis juste contentée de fangirler. 


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Ce fût une belle journée, Ami Lecteur, comme j'aimerais en vivre plus souvent. Sur ce, j'espère que tout va bien pour toi ! Pour moi, tu vois que ça ne va pas si mal.. A bientôt, juré ! 

Vendredi 9 septembre 2011 à 10:12


Cela fait un moment que je compte t'écrire, Ami Lecteur, mais je n'ai jusqu'ici pas encore trouvé le courage et la réelle motivation. Pourtant, j'en ai, des choses à raconter. Brefle, il semble que ce temps soit révolu, puisque te voilà en train de lire ces quelques mots.

Tout d'abord, pour ceux qui s'en inquiéteraient ; je vais bien. Vraiment. J'ai connu une passe difficile ces dernières semaines, mais j'en ressors sereine et même grandie, je crois.
Quels tourments ? Rien de bien grave, finalement. J'ai décidé de mettre un terme à mes études d'histoire, qui ne me convenaient plus. Entendons-nous bien, ce goût pour l'Histoire n'a certainement pas disparu, et l'attrait qu'elle exerce sur moi ne changera sans doute jamais. Mais voilà... Ce n'est pas ce que je veux faire, ce n'est pas ce qui m'épanoui complètement.
Après trois années, riche d'enseignement, j'ai donc décidé de me réorienter. Je ne considère pas ces trois ans comme perdus, loin de là. J'ai appris des tas de choses, je me suis forgée un esprit critique, une méthode de travail, et j'ai rencontré des gens formidables. Sur le plan humain, ces trois années m'ont été absolument nécessaires. Je me suis épanouie dans mes relations, j'ai pris confiance en moi et je me suis rendue compte que des gens m'aimaient pour ce que j'étais, malgré ma petite estime de moi.
Les amitiés que j'attendais, je les ai trouvées. Rien que pour cela, ces trois ans ont été plus que bénéfiques.

Après, ce n'est pas simple de tout reprendre à zéro. C'est même une décision très difficile à prendre. Je me suis sentie tour à tour coupable, triste, malheureuse même, pour finalement en arriver à l'état dans lequel je me trouve aujourd'hui : sereine. Et impatiente de démarrer cette toute nouvelle aventure. Ce qui me conforte dans l'impression que j'ai fait le bon choix.
Quel choix, te demandes-tu peut-être ? Je t'annonce officiellement, Ami Lecteur, que je fais ma rentrée en fac de psychologie le 15 septembre.
Je t'avoue que je stresse un peu, donc si tu veux avoir une petite pensée pour moi ce jour-là, n'hésite pas ! Elle est la bienvenue !

Je te réécris bientôt, pour te parler des châteaux que j'ai visité cet été et de quelques livres que j'ai à te conseiller !
A plus, Lecteur, mon loukoum !

Vendredi 15 juillet 2011 à 16:55


Je sais, Lecteur, deux articles dans la même journée, je ne t'ai pas habitué à ça... Mais vois-tu, j'écoutais la radio, ce qui m'arrive très peu souvent, d'ailleurs. Brefle, quand ça m'arrive, j'écoute Nostalgie (j'ignore s'il s'agit d'une radio belge ou française.. Mais ça n'a pas beaucoup d'importance !).
Et voilà que résonnent les premières notes de "Je te survivrai"... Je chantonne, ça n'a rien d'étonnant.

Et tout d'un coup... Je m'en rends compte à quel point les paroles sont (excusez mon vocabulaire) connes. Mais vraiment, quoi... Attends, lis-moi ça :

[Je te survivrai]

Dans le regard d'un chat
Dans les ailes d'un oiseau

Dans les sables mouvants
Où j'écrirai ton nom
(Ca doit être coton, ça)

Et un peu plus loin 

Dans les cages d'ascenceurs 

Ce qui m'intrigue le plus, c'est que je m'en rends compte seulement maintenant.
Toutes mes excuses à Jean-Pierre François, dont je dénigre un peu la chanson... (Mais ne t'en fais, je continuerai de danser sur ton tube, promis !)

Vendredi 15 juillet 2011 à 15:10


Viens par ici, Lecteur, que je te présente mon nouveau héros :


 
Maintenant, toi qui n'as pas encore vu le deuxième volet d'Harry Potter et les Reliques de la mort, je te conseille de quitter la salle, Ami Lecteur.
Afin d'échapper aux éventuels spoilers.. (Bien que, pour ceux qui ont lu les livres, les révélations quant à l'histoire ne doivent pas trop les inquiéter. Il s'agirait plutôt de ne pas gâcher les choix scénaristiques.)


Bien. J'espère que ne lisent ces quelques mots que ceux qui y sont autorisés.

Alors, comment te dire ça, Lecteur, en te ménageant un peu ? Disons que, si l'on veut être aimable et diplomate, c'est pas vraiment le meilleur de la série.
J'avoue, j'en attendais peut-être trop. Histoire de terminer en apothéose, comme ça. Surtout que la première partie m'avait bien plu, en fin de compte.
Je suis ressortie de la salle un peu déçue, avec les horribles images de l'épilogue en tête (y'a de quoi être déçu, vraiment). Maintenant, Lecteur, si tu as vu ce film toi aussi, sois honnête avec moi : est-ce que tu as cru un millième de seconde à cet épilogue ?!?
Je veux dire.. Merde quoi ! On est en 2011, on fait des films en 3D, on use et abuse des effets spéciaux et personne n'a dit à David Yates que mettre des vêtements de "vieux", ajouter de la barbe et quelques kilos, ça ne suffit pas pour faire vieillir un personnage ?

Les morts sont bâclées, sauf celle de Rogue (c'est déjà ça), que j'ai trouvé absolument adorable enfant, à ce propos.
Après, c'est de ma faute, je m'attache beaucoup trop aux personnages secondaires.. Du coup râler sur leur manque de présence, c'est pas vraiment objectif.
Mais, sérieusement ? Fred qui a une ligne de dialogue ? (C'est même pas une ligne, j'pense qu'il dit juste : 'Oui', sur tout le film). Et on lui donne même pas une mort décente.
Percy (oui, je l'aime, moi, ce rouquin-là !) n'a pas eu droit à sa rédemption, on le voit trois fois et même Dean Thomas a plus de dialogue que lui (Bah, en même temps, Percy n'en a pas... Et en ce qui concerne Dean, c'est pas mirobolant non plus : "Où est-ce ?" et "Oui Monsieur", puisque vous y tenez)
Puis, faut bien l'avouer... Y'a encore du chemin à faire avant que l'un de ces adolescents n'obtienne une récompense pour son jeu d'acteur...

Après, parce que je suis pas aussi cruelle que vous semblez le penser, c'est pas non plus le pire film de la création.
La première partie reste plutôt fidèle au bouquin, et c'est plutôt appréciable, même si c'est pas le cas pour l'ensemble du film.  
J'ai ri (merci Ron ! Et McGonagall, aussi étrange que cela puisse paraître.. Quelle femme, je te jure !) et j'étais malgré tout bien absorbée par le film, tout comme mes voisins, ce qui rend le truc assez sympa. Ce dernier volet rend merveilleusement justice à Neville (c'est lui, le véritable héros du film !), et le fameux 'Not my daughter, you bitch !' m'a enchantée, tu devines.
Et même si on ne l'a pas vue énormément, je peux pas m'empêcher de trouver Bellatrix Lestrange (ou Helena Bonham Carter, c'est comme on veut) absolument divine...

Tu l'auras compris, Ami Lecteur, je suis un peu mitigée, mais... C'est Harry Potter, quoi. Impensable de ne pas le voir.

Mercredi 13 juillet 2011 à 20:07

Pourquoi chercher ailleurs ce que l'on a en nous ? »
 
Alors que la pluie nous assaille depuis ce matin et que les gens restent bien calfeutrés chez eux, je décide d’aller faire quelques pas dehors.
J’aurai aimé avoir quelque compagnie… A., peut-être, parce qu’il aime la pluie fine, celle qui t’effleure la peau, et parce qu’on aurait trouvé des tas de trucs jolis à se dire.
J., parce que je me suis souvenue à quel point c’était agréable de l’embrasser sous la neige et que ça m’aurait plu de tester sous la pluie.
 
Mais il n’y avait personne, et c’était pas mal, de simplement sourire aux arbres.

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