Neverneverland
Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?
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Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?
Vendredi 9 septembre 2011 à 10:12
Cela fait un moment que je compte t'écrire, Ami Lecteur, mais je n'ai jusqu'ici pas encore trouvé le courage et la réelle motivation. Pourtant, j'en ai, des choses à raconter. Brefle, il semble que ce temps soit révolu, puisque te voilà en train de lire ces quelques mots.
Tout d'abord, pour ceux qui s'en inquiéteraient ; je vais bien. Vraiment. J'ai connu une passe difficile ces dernières semaines, mais j'en ressors sereine et même grandie, je crois.
Quels tourments ? Rien de bien grave, finalement. J'ai décidé de mettre un terme à mes études d'histoire, qui ne me convenaient plus. Entendons-nous bien, ce goût pour l'Histoire n'a certainement pas disparu, et l'attrait qu'elle exerce sur moi ne changera sans doute jamais. Mais voilà... Ce n'est pas ce que je veux faire, ce n'est pas ce qui m'épanoui complètement.
Après trois années, riche d'enseignement, j'ai donc décidé de me réorienter. Je ne considère pas ces trois ans comme perdus, loin de là. J'ai appris des tas de choses, je me suis forgée un esprit critique, une méthode de travail, et j'ai rencontré des gens formidables. Sur le plan humain, ces trois années m'ont été absolument nécessaires. Je me suis épanouie dans mes relations, j'ai pris confiance en moi et je me suis rendue compte que des gens m'aimaient pour ce que j'étais, malgré ma petite estime de moi.
Les amitiés que j'attendais, je les ai trouvées. Rien que pour cela, ces trois ans ont été plus que bénéfiques.
Après, ce n'est pas simple de tout reprendre à zéro. C'est même une décision très difficile à prendre. Je me suis sentie tour à tour coupable, triste, malheureuse même, pour finalement en arriver à l'état dans lequel je me trouve aujourd'hui : sereine. Et impatiente de démarrer cette toute nouvelle aventure. Ce qui me conforte dans l'impression que j'ai fait le bon choix.
Quel choix, te demandes-tu peut-être ? Je t'annonce officiellement, Ami Lecteur, que je fais ma rentrée en fac de psychologie le 15 septembre.
Je t'avoue que je stresse un peu, donc si tu veux avoir une petite pensée pour moi ce jour-là, n'hésite pas ! Elle est la bienvenue !
Je te réécris bientôt, pour te parler des châteaux que j'ai visité cet été et de quelques livres que j'ai à te conseiller !
A plus, Lecteur, mon loukoum !
Vendredi 15 juillet 2011 à 16:55
Je sais, Lecteur, deux articles dans la même journée, je ne t'ai pas habitué à ça... Mais vois-tu, j'écoutais la radio, ce qui m'arrive très peu souvent, d'ailleurs. Brefle, quand ça m'arrive, j'écoute Nostalgie (j'ignore s'il s'agit d'une radio belge ou française.. Mais ça n'a pas beaucoup d'importance !).
Et voilà que résonnent les premières notes de "Je te survivrai"... Je chantonne, ça n'a rien d'étonnant.
Et tout d'un coup... Je m'en rends compte à quel point les paroles sont (excusez mon vocabulaire) connes. Mais vraiment, quoi... Attends, lis-moi ça :
[Je te survivrai]
Dans le regard d'un chat
Dans les ailes d'un oiseau
Dans les sables mouvants
Où j'écrirai ton nom
(Ca doit être coton, ça)
Et un peu plus loin
Dans les cages d'ascenceurs
Dans les ailes d'un oiseau
Dans les sables mouvants
Où j'écrirai ton nom
(Ca doit être coton, ça)
Et un peu plus loin
Dans les cages d'ascenceurs
Ce qui m'intrigue le plus, c'est que je m'en rends compte seulement maintenant.
Toutes mes excuses à Jean-Pierre François, dont je dénigre un peu la chanson... (Mais ne t'en fais, je continuerai de danser sur ton tube, promis !)
Toutes mes excuses à Jean-Pierre François, dont je dénigre un peu la chanson... (Mais ne t'en fais, je continuerai de danser sur ton tube, promis !)
Mardi 21 juin 2011 à 11:36
Je présente mes plus plates excuses aux masques de visage, que j'ai légèrement dénigré dans mon dernier billet. Parce que l'un des leurs m'a fait changer d'avis, vois-tu, Ami Lecteur. Il s'appelle 'Masque Sauna', et je suis très heureuse de te le présenter.
Non seulement tu as le visage d'une reine après l'avoir enlevé, mais en plus de ça, il est très agréable à porter ! Il te chauffe le visage (d'où Masque Sauna) et c'est divin, ou presque.
Ne t'en fais pas trop, Lecteur, ce blog ne va pas devenir un récit de mes pitoyables tentatives cosmétiques.
Vois-tu, je me suis un peu (beaucoup !) négligée pendant cette période fabuleuse que sont les examens et du coup, j'essaie de me rattrapper. Ce qui explique la frénésie d'achats, de masques, de crèmes, etc. (Je pense aussi rendre une petite visite aux thermes. Comme ça, tu sauras tout.)
A part ma course-poursuite après le bien-être, je ne fais pas grand chose, je l'avoue. Je regarde des films (Mon incorrigible âme romantique et sensible m'a fait pleurer devant The Holidays hier soir), je lis un peu (Debout les morts, de Fred Vargas. Que je connais par coeur, à force) et j'écoute des chansons de pirates.
Et ce soir, je sors. Ca fait quelques jours que je n'attends que ça, qu'on se retrouve (enfin) tous ensemble, après cette période maudite.
Je suis heureuse, Ami Lecteur (Pas seulement aujourd'hui, mais dans la vie). Je devrais le dire plus souvent (Même si je ne suis pas sûre que ça intéresse les gens, de lire les aventures banales d'une fille qui va bien).
Promis, je te pépare un article digne de ce nom ! Sur X-Men : First Class, déjà, et peut-être sur un bouquin ou un dessin animé.
En attendant, je t'envoie mes pensées les plus colorées !
Samedi 18 juin 2011 à 17:18
C'est la minute futile !
Donc, en vrac : j'ai fait un masque au concombre hier (et qu'on arrête de me dire que c'est agréable, t'as le visage tout figé !), il paraît que ça purifie la peau (heureusement, parce que je suis pas prête d'en refaire un) ; j'ai trouvé ma robe pour le bal Histoire (du premier coup ! C'est assez rare pour être souligné) et je l'aime déjà à la folie (même que je me trouve plutôt jolie, là-dedans. Et ça aussi, c'est assez rare pour être souligné.) !
Mince, j'ai une vie tellement palpitante. T'es jaloux ?
Vendredi 10 juin 2011 à 21:26
Baudelaire.
"La vue d'une femme belge me donne une vague envie de m'évanouir. Le dieu Eros lui-même, s'il voulait glacer immédiatement tous ses feux, n'aurait qu'à contempler le visage d'une Belge."
Ca fait plaisir, là, tout de suite. (Ou pas !)
Je farfouillais dans des citations (j'aime ça, que veux-tu, Lecteur !) et je suis tombée là-dessus. Je crois que ça va devenir une sorte d'article récurrent, tiens. C'est une bonne idée, tu penses ?
