Lecteur, mon fondant au chocolat, j'ai l'impression d'avoir deux mains gauches en commençant cet article. Et le cerveau un peu tourneboulé, aussi. J'voudrais faire un truc bien, là, vraiment (J'me mets une pression de fou, c'est bête). Quelque chose de drôle, de joyeux, de touchant. J'voudrais trouver les mots qu'ils méritent.
J’suis une chanceuse, Lecteur. Une vraie de vraie. Que je t’explique : j’ai des amis formidables. J’ai eu l’occasion de le constater une fois de plus jeudi soir, pendant la soirée Histoire (Et même durant toute la journée, quand j’y pense).
Tu me permettras peut-être une digression, Lecteur, mon précieux, pour te parler de cette merveilleuse invention que sont les soirées Histoire. Le concept est assez simple, en fait. C’est une soirée (J’ai envie de dire comme les autres, et pourtant… Ce sont les meilleures. Et je ne sais pas à quoi ça tient) organisée par le Cercle des Etudiants d’Histoire de l’université (Ou CEH, pour les intimes).
Généralement, elles sont à thème, sauf la première de l’année, qui est plutôt une soirée accueil, avec un souper. Et les profs sont cordialement invités. Et ils viennent !
Voir mon prof d’histoire économique et sociale se déchaîner sur la piste fait partie de mes souvenirs à jamais, je t’assure.
La soirée a été merveilleuse, comme d’habitude. Depuis le temps qu’on attendait ça ! On était jouasses, t’imagine pas.
Mais il faut que tu saches une chose à propos de moi, Ami Lecteur. Je ne m’aime pas beaucoup. Je fais un très gros complexe d’infériorité par rapport à certains de mes amis. Et, quand j’ai un peu bu, je craque.
Simon et moi, nous parlions gentiment, et le sujet est arrivé dans la conversation. En parlant, je sentais les larmes qui perlaient au coin de mes yeux, et je les retenais tant bien que mal. Simon l’a remarqué, et m’a dit « Eh, ne pleure pas, surtout ». Ce qui a ouvert les vannes, bien entendu. Il m’a réconforté comme il pouvait. Et sache, Lecteur, mon sorbet au citron, qu’il fait ça très bien. C’est l’un des garçons les plus gentils que je connaisse. Sincère, il l’est toujours.
J’ai eu droit à plein de compliments durant toute la soirée, j’avais pas le droit de me mettre dans un état pareil. Mais c’est plus fort que moi. Heureusement, ça n’a pas duré longtemps.
Nous avons dansé, bu, fait la fête comme les jeunes étudiants insouciants que nous sommes. C’était tout simplement fabuleux. Et ça l’est tellement, parce que les gens avec qui je vis ces moments-là (Et tant d’autres ! ), sont eux-mêmes fabuleux.
Avec eux, j’ai l’impression que tout, tout ira toujours bien.
Et parce que je suis gentille, Ami Lecteur, tu as droit à quelques photos, de tous ces gens magiques.
Sta' et moi, Ami Lecteur.
Celle-là est floue, mais c'est pour que tu puisses voir mes jolies boucles d'oreille papillon ! :) Sinon, le jeune homme, c'est Tréffaut, et la demoiselle, c'est Lorène.
Simon, Lorène, et Sophie, qui me fait un bisou ! J'admets, la photo n'est guère flatteuse pour Simon, mais il n'y en a pas une où il est correct, cette fois-ci ! Tu as droit à un bout d'Antoine aussi, derrière Lorène ^^
Ma jolie Adèle ! :)
Et la dernière, avec cet air qui fait souvent dire à mes amis que je ne vis pas tout à fait dans le même monde qu'eux ! :) Tu y aperçois Laura, au premier plan, et Stavroula, derrière.