Neverneverland

Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?

Mercredi 8 juin 2011 à 20:38


http://neverneverland.cowblog.fr/images/ViennePau-copie-1.jpgJ'écoute Goldman et c'est comme si j'avais à nouveau 14 ans. Je nous revoie, L. et moi, assises sur le sol de nos chambres, des bougies et de l'encens tout autour. L'atmosphère était douce ; nos mots ne l'étaient pas. On menait nos propres révolutions.
On critiquait déjà la politique et la pollution ; je lui parlais du Tibet, de la Mongolie et de tous ces espaces qui me faisaient (font !) rêver. C'était une partie de moi qui lui plaisait, je crois. J'aimais sa façon de s'insurger, de refuser de rentrer dans le rang.
On n'était pas facile à vivre, à l'époque.
Puis on a grandi, et on s'est éloignées.

Mais L. était et est restée une belle personne. 
C'est chouette, de se souvenir.
 
 
 
 
 
La photo n'a rien à voir (j'aimais pas qu'on me prenne en photo, à l'époque), mais j'ai bien le droit de te montrer ma tête, non ? Et celui qui dit que je suis narcissique... Aura bien raison !

Mercredi 1er juin 2011 à 16:50

Non, Lecteur, tu n'es pas victime d'une hallucination ! Un mirage, peut-être ? Même pas ! Je suis de retour. (Je ne prévoyais pas du tout de revenir maintenant, mais une charmante demoiselle m'a menacé de bouder. Il m'était impossible de la laisser renfrognée dans son coin, alors que je suis certaine qu'un sourire lui va si bien !)

Tu seras peut-être heureux de savoir, Ami Lecteur, qu'en ce moment, ma vie sociale se résume (disons-le franchement) au néant. Période d'examens oblige.
Diable, c'est vraiment difficile à vivre, pour quelqu'un comme moi, qui ne sait tout simplement pas vivre seule.
Comme si ce n'était pas suffisant, j'ai un degré de concentration qui frise le zéro. Je trouve bien plus d'intérêt au ciel bleu qu'à mon chapitre sur le rôle de l'Etat dans la révolution industrielle.

X-Men : le commencement a décidé de sortir aujourd'hui (en Belgique, en tout cas), et j'ai bien envie de me laisser tenter. Les autres m'avaient plu. Puis y'a quelques noms dans le casting qui me laissent rêveuse : James McAvoy, Kevin Bacon, Oliver Platt,... Et Nicolas Hoult, tiens. De Pour un garçon. Comme j'ai encore vaguement une conscience, ce ne sera pas pour tout de suite.

Puisque ce ne sera pas X-Men, c'est Roland Garros qui aura ma peau. (Si quelqu'un se pose la question, je supporte Djokovic, évidemment. Et Murray aussi. Je peux pas encadrer Federer et Nadal, même si je reconnais qu'ils jouent un tennis formidable. C'est l'histoire de ma vie... Je ne suis jamais du côté des favoris.)

Sinon, comme je suis une grande sensible et qu'aucune semaine ne passe sans quelques larmes, je t'avouerai que j'ai pleuré devant les derniers épisodes d'Esprits Criminels. Et que cette saison 6 me fait irrémédiablement tomber amoureuse de Spencer Reid.



Avoue, Amie Lectrice (Lecteur aussi, ne soyons pas sectaire !) qu'il est difficile de ne pas être sous le charme...

Mardi 3 mai 2011 à 15:55


A la maison, on est en plein scénar' de série Z. Que je t'explique, Ami Lecteur.
Hier, Papa a intercepté un appel sur le gsm de Maman, qu'elle avait une fois de plus oublié en partant au boulot (ça arrive si souvent qu'on a pour habitude de décrocher et de prendre les messages). Sauf que là, l'appel émanait d'un certain docteur MachinChose, totalement inconnu au bataillon, qui précise simplement qu'il rappellera.
Tu devines ce qui s'est passé dans la tête de mon paternel. Il est persuadé que Maman est malade, et qu'elle refuse de nous en parler. Et il flippe. Il flippe grave.


J'ai pas l'habitude de le voir vulnérable.

Mardi 29 mars 2011 à 12:51

 Quelle ironie. 

Je ne sais pas trop si je dois en rire ou en pleurer. De quoi je parle ? De ça, Ami Lecteur. J'ai arrêté de regarder les 10 premières minutes de nos journaux télévisés, où se succèdent depuis quelques mois maintenant les médiateurs, les négociateurs,.. et tout un tas de mots en -eur. J'ignore les pages politiques dans les journaux. 
Je n'en suis pas fière. Je ne me sens pas citoyenne, avec une attitude comme celle-là. Mais... Qu'est-ce que je peux faire, tout compte fait ? 
Je déteste être défaitiste, mais là... Je me demande où tout ça va nous mener. 

 
 

J'avais déjà pas une haute estime de TF1.
Mais après ça : 


Ce fut pire... 

Jeudi 24 mars 2011 à 16:01


http://neverneverland.cowblog.fr/images/127122bbonsbaisersdebruges.jpg


Après un contrat qui a mal tourné, deux tueurs à gages ont l’ordre d’aller se faire oublier à Bruges. Ray, rongé par la culpabilité, déteste la ville, ses canaux et ses vieilles maisons. Ken, quant à lui, se laisse gagner par la beauté de la cité, tout en gardant un œil sur son jeune collègue.
Après quelques rencontres surprenantes, le coup de fil tant attendu de leur employeur arrive enfin…
 
 
Je te l’accorde volontiers, Ami Lecteur, le titre français n’a rien de fameux (Bah, en anglais, c’est pas beaucoup mieux, je précise). Mais il ne faudrait pas t’y arrêter.
Il ne faudrait surtout pas non plus t’arrêter à cette accroche ‘La Belgique : ses moules, ses frites et ses tueurs à gages’.
Non mais… Sérieusement ? Sérieusement ?
Flinguez-moi ce type qui a osé inscrire ce truc sur l’affiche et le dvd de Bons Baisers de Bruges.
Et après, on s’étonne que ça donne pas envie.
(Et la Belgique, mes chéris, c’est bien plus que ça !)
 
Mais tu aurais tort, Lecteur, de ne pas passer outre tes aprioris. (Ce qui a vaincu les miens, c’était le prix ridicule de ce dvd, et la présence du grand, du merveilleux, du fantastique Brendan Gleeson).
Parce que ce film, c’est une jolie surprise.
C’est drôle et tragique à la fois. C’est peut-être ce que certains lui reprocheront : ne pas choisir entre ces deux genres, entre burlesque et violence. Alors que pour moi, toute la magie est là. Ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre.
Bons Baisers de Bruges est un film d’acteurs avant d’être un film d’action. Et quels acteurs ! Rien que ça devrait te décider à le voir.
Colin Farrell est touchant (et meilleur de film en film), tandis que Brendan Gleeson et Ralph Fiennes sont excellents, comme à leur habitude. (Je suis fan et j’assume !)
Et puis les images sont belles, rendant joliment justice à Bruges, les personnages sont fouillés et les dialogues savoureux.
Et il y a cette atmosphère, légèrement surréaliste, qui a tout pour plaire. Beaucoup de gens ont l’air de penser que c’est dû à la ville, mais je n’ai pas d’avis tranché sur la question.
Vraiment, je me demande… C’est ainsi que la Belgique est perçue ? Un pays surréaliste, et un peu absurde sur les bords ?
Si c’est le cas, je crois que ça ne me déplaît pas.
 
Pour en revenir à Bons Baisers de Bruges, c’est assurément plus qu’une histoire belge, si certains se posent la question ;-)
 
 
« (…) Mais on revient à Londres, se planquer dans un vrai pays où y’a pas que des chocolats ! »
 

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