Neverneverland

Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?

Jeudi 16 septembre 2010 à 18:35

 

Je peux être une Reine de la procrastination, Ami Lecteur. Ow oui, je crois même que je suis sa plus fidèle ambassadrice sur terre. Sa Majesté Je-remets-tout-à-demain n’a aucun souci à se faire si elle me confie ses affaires. Je lui construis un Empire en un tour de main.
Cette attitude m’a toujours plus ou moins réussi. Mais cette fois, l’addition est salée. La sentence est tombée ce mardi, en lettres capitales : AJOURNE.
C’est sûr, ça fait mal.
Pour une orgueilleuse de la pire espèce, c’est un échec qui reste coincé au travers de la gorge, et on en vient à se demander si on le digérera jamais.
Mais l’Orgueilleuse n’est pas du genre à baisser les bras, Ami Lecteur. Grand Dieu non. Elle va se remettre en question, même si c’est difficile, et établir un plan de bataille. Prendre le taureau par les cornes. Et tout cela la tête haute.

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Mardi 24 août 2010 à 10:30

 

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Ami Lecteur, ne t’attends pas à un article argumenté, avec mon habituel esprit critique. Ow non, pas pour ce film. Il m’est impossible d’en parler objectivement. Je suis incapable d’avoir un avis posé, dès que quelque chose me passionne trop. J’ai eu beau lire des critiques peu élogieuses (il en existe des bonnes, je te rassure !) à propos de cette adaptation, on ne me fera pas changer d’avis.
Ce film est une perle. Ou plutôt, une perle dans son huître (ça a son importance), si tu me permets la comparaison, cher Lecteur.
Si l’emballage laisse présager une énième comédie générationnelle, sache, Lecteur, que c’est loin d’être le cas. (Tu comprends la métaphore de l’huître, maintenant ? Je sais, ce n’est pas très brillant. Pas de quoi en faire une parenthèse.) 
 
Je parlais un peu plus haut d’adaptation. Il faut en effet savoir que ce film est à la base une pièce de théâtre, écrite par Alan Bennet, au succès impressionnant, non seulement en Angleterre, mais aussi en Australie, en Chine,…
Au vu de cette réussite, Bennet décide d’en faire un film, en gardant (Dieu merci !) la troupe de comédiens originelle. Ces acteurs donnent toute son essence au film. Si certains sont des artistes confirmés (Frances de la Tour, Richard Griffiths), les autres sont d’agréables découvertes (Dominic Cooper, Andrex Knott, Jamie Parker, Samuel Barnett, James Corden, Sacha Dhawan, Russel Tovey, Samuel Anderson). Je te les cite tous, Ami Lecteur, parce qu’ils le méritent !
 
 
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Concentrons-nous sur le film en lui-même, si tu veux bien.
 
Dans le nord de l'Angleterre, au début des années 80, Akthar, Crowther, Dakin, Lockwood, Posner, Rudge, Scripps et Timms sont lycéens à Cutler. Grâce à leurs excellents résultats en Histoire, ils sont l'objet de toutes les attentions du directeur de l'école qui compte bien les faire intégrer Oxford ou Cambridge. Pour augmenter les chances de succès des "History Boys", le directeur recrute Irwin avec pour mission d'entraîner ces élèves d'exception aux concours qui les attendent.
 
Comment te faire partager mon enthousiasme, maintenant ? Ne sois pas, je t’en prie, rebuté par le côté Histoire. Non, vraiment, les discussions à ce propos sont passionnantes et intelligentes.
Parce que oui, c’est un film intelligent. Dans le sens fin, subtil, pas dans le sens incompréhensible et barbant.
Il n’est pas seulement intelligent, il est aussi très amusant. L’humour y est bien présent, je t’assure. Dans le ton du film, bien évidemment ! Ne t’attends pas à des blagues sur les blondes, ou autre humour de ce genre.
History Boys est un film peuplé de personnages hauts en couleur et particulièrement attachants. Honnêtement, je les aime tous. Même si, je l’avoue bien volontiers, l’un est plus cher à mon cœur que les autres. Il s’agit de Jimmy Lockwood, interprété par Andrew Knott, que l’on a pu voir plus jeune dans Black Beauty et The Secret Garden. Il n’est pas l’étudiant le plus mis en avant, mais il a ce charisme, cette présence qui me fait chavirer.
Ce qui me touche dans ce groupe d’adolescents (outre la dynamique installée entre eux), c’est cette espèce de maturité teintée de légèreté. Comme dans cette scène, où Lockwood réclame avec enthousiasme « Le train ! Le train ! » et que les autres approuvent avec vigueur, à renfort de sifflements. La tirade qui suit (issue du film Brève Rencontre) est suivie avec sérieux, presque avec sacralité.
 
De nombreux thèmes sont abordés : la sexualité, l’amitié, l’ambition, l’avenir,… Mais aussi le savoir et ce qu’on en fait, ainsi que l’enseignement. Elitiste, certes. D’ailleurs, Lecteur, tu as le droit de me prendre pour une petite snob, mais j’ai toujours été fascinée par ces universités où l’on développe cette finesse de l’esprit.
Irwin, le jeune professeur, va pousser les étudiants dans leurs retranchements et les amener à développer une pensée non conventionnelle, un regard nouveau.
 
Ow, et par pitié, pas question de regarder ce film en VF. Non non non. Il faut le regarder en VO. Il s'agirait d'un crime odieux, sinon.
Ami Lecteur, je ne peux que te conseiller ce film, vraiment. Il m’a beaucoup marqué, aussi bien intellectuellement qu’émotionnellement.
Je t’invite à lui consacrer 1h52 de ton temps. Tu ne le regretteras pas.
 
« Pass the parcel. That's sometimes all you can do. Take it, feel it and pass it on »


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Dimanche 25 juillet 2010 à 20:45


De quoi te parler, Lecteur, dans ce premier article, pour que tu te fasses une idée de moi ? Une idée vraie, je veux dire.
Parce que je pourrais te donner de gentils conseils pour que tu ressembles à une gravure de mode, et même qu’après, tout le monde se retournerait sur toi dans la rue. Qu’est-ce que je serai in, dis-moi ! Sauf que c’est loin d’être le cas. J’aime les vêtements, les accessoires, tout ça. Je suis une fille, je te rappelle (Si si, ça veut tout dire.). Mais voilà, il paraît que je m’habille avec des rideaux, selon le paternel. Heureusement que A. est là pour me rassurer : « Avec des rideaux peut-être, mais des rideaux qui te vont bien ! » Il manque de tact, c’est quelque chose d’indispensable à savoir sur A.
Je pourrais aussi te poster un dessin, fait de mes mains, et rigolo, en plus ! Sauf que je ne m’appelle pas Pénélope Bagieu (Tape son nom dans Google, Ami Lecteur, tu ne le regretteras pas !), et que mes prouesses artistiques se résument à des petits robots, croqués à l’aide des carrés de mes feuilles de cours. Je me débrouille pour les tortues, à en croire A., et les chevaux, type peinture rupestre (Même si je suis la seule à le croire, pour ces derniers). 
 
Ou je pourrais simplement te dire, Lecteur, que j’aime le vent, même s’il fait des nœuds dans mes cheveux bouclés ; que je suis émue d’un rien et que je m’émerveille de tout ; que le chocolat noir, c’est plein de magnésium ; que je rêve de m’embarquer sur un navire de pirates ; que je suis totalement démunie depuis que Joaquin Phoenix a annoncé qu’il arrêtait le cinéma ; que j’aime le thé ; que j’aime rire et que je ne m’en prive jamais ; que dans les films, je préfère toujours ceux qui ne sont malheureusement jamais mis en avant, ou qui meurent très rapidement ; et que je vais m’arrêter là, parce que tu sais déjà beaucoup trop de choses. Et tu sais ce que l’on dit, dans ces cas-là. Je ne voudrais pas devoir te tuer.
 

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