De quoi te parler, Lecteur, dans ce premier article, pour que tu te fasses une idée de moi ? Une idée vraie, je veux dire.
Parce que je pourrais te donner de gentils conseils pour que tu ressembles à une gravure de mode, et même qu’après, tout le monde se retournerait sur toi dans la rue. Qu’est-ce que je serai in, dis-moi ! Sauf que c’est loin d’être le cas. J’aime les vêtements, les accessoires, tout ça. Je suis une fille, je te rappelle (Si si, ça veut tout dire.). Mais voilà, il paraît que je m’habille avec des rideaux, selon le paternel. Heureusement que A. est là pour me rassurer : « Avec des rideaux peut-être, mais des rideaux qui te vont bien ! » Il manque de tact, c’est quelque chose d’indispensable à savoir sur A.
Je pourrais aussi te poster un dessin, fait de mes mains, et rigolo, en plus ! Sauf que je ne m’appelle pas Pénélope Bagieu (Tape son nom dans Google, Ami Lecteur, tu ne le regretteras pas !), et que mes prouesses artistiques se résument à des petits robots, croqués à l’aide des carrés de mes feuilles de cours. Je me débrouille pour les tortues, à en croire A., et les chevaux, type peinture rupestre (Même si je suis la seule à le croire, pour ces derniers).
Ou je pourrais simplement te dire, Lecteur, que j’aime le vent, même s’il fait des nœuds dans mes cheveux bouclés ; que je suis émue d’un rien et que je m’émerveille de tout ; que le chocolat noir, c’est plein de magnésium ; que je rêve de m’embarquer sur un navire de pirates ; que je suis totalement démunie depuis que Joaquin Phoenix a annoncé qu’il arrêtait le cinéma ; que j’aime le thé ; que j’aime rire et que je ne m’en prive jamais ; que dans les films, je préfère toujours ceux qui ne sont malheureusement jamais mis en avant, ou qui meurent très rapidement ; et que je vais m’arrêter là, parce que tu sais déjà beaucoup trop de choses. Et tu sais ce que l’on dit, dans ces cas-là. Je ne voudrais pas devoir te tuer.