Neverneverland

Si la vie n'est pas rose, de quelle couleur est-elle ?

Lundi 27 septembre 2010 à 14:01

http://neverneverland.cowblog.fr/images/wallstreet2previewposter1.jpg



Comme le titre le laisse supposer, j’ai vu Wall Street hier soir (Tu as raison, Ami Lecteur, le titre ne dit en rien quand je l’ai vu. Donc je te le dit, pour que tu le saches : hier soir).
Cela faisait trèèèèèès longtemps que je n’avais plus été au cinéma, et j’ai vraiment apprécié y retourner. J’y suis allée avec une partie de la Team, donc c’était encore meilleur.
(Je te fais une parenthèse, Lecteur adoré, pour t’expliquer un petit peu la Team. C’est un groupuscule assez soudé, dont le point commun, à la base, est d’animer des jeunes dans la même unité. Nous vivons donc ensemble des moments absolument géniaux, à nous occuper d’enfants et d’adolescents. Je t’en reparlerai, parce que la Team mérite un peu plus que quatre vagues lignes enfermées entre des parenthèses).
 
Bien. Wall Street, maintenant. Parce que c’est de ça que je veux te parler depuis tout à l’heure, en fait. Mais il faut toujours que je m’éparpille (Tu l’as peut-être déjà remarqué auparavant).
J’ai aimé, je crois. Ce n’est pas un irrémédiable coup de cœur, comme le fût History Boys par exemple, mais j’ai apprécié ces deux heures et quart.
J’avais trouvé Michael Douglas formidable dans The Game, et il reste un sacré bon acteur, il faut le dire. Son personnage est fatigué, semble avoir compris que la cupidité n’est pas tout après ces huit années passées en cabane, et paraît vulnérable, alors qu’il s’efforce de renouer tant bien que mal avec sa fille. Shia LaBeouf change de registre ; registre dans lequel je le trouve d’ailleurs assez convaincant. Le jeune trader qu’il incarne nous prouve qu’il existe encore une part d’humanité, dans ce monde de la finance, bouffé de l’intérieur. Même s’il se défend lui-même d’être un idéaliste.
Mal incarné, sans foi ni loi, méprisable, cupide ; Josh Brolin écrit quant à lui un personnage absolument savoureux.
Je ne m’attarderai pas sur Carey Mullingan, qui incarne la fille de Gekko (Michael Douglas) et petite-amie de Jacob (Shia La Beouf), qui ne m’a pas vraiment convaincu.
 
Le film est cinglant, avec une vraie critique du monde financier, teinté d’une sorte d’amertume, de désillusion. Comme si l’on était arrivé à un point de non-retour. Comme s’il n’existait aucune solution face à ce monde qui se fait dominer par l’argent, le profit avant tout. C’est une sorte de douloureux constat.
 
Alors non, Wall Street n’est pas LE film de l’année. Il n’en reste pas moins diablement efficace, et ne peut être considéré comme une perte de temps. Loin de là.  

Par Demoiselle-Coquelicote le Vendredi 1er octobre 2010 à 19:33
A voir un jour, peut-être. Ce n'est pas mon genre de films, mais si tu dis que cela vaut le coup !!
 

Ajouter une Poussière de Fée

Note : Neverneverland n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://neverneverland.cowblog.fr/trackback/3042595

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast